Ce samedi 28 octobre, j’ai eu l’opportunité de partir en reportage pour France Bleu Azur afin de couvrir la fête de l’aviation à l’aéroport de Cannes-Mandelieu. L’occasion d’interroger les acteurs de ce temps fort mais aussi de prendre un peu de hauteur pour mon baptême de l’air.
Direction l’aéroport de Cannes-Mandelieu. Arrivé sur place, une vingtaine de stands à vue de nez, dont celui de Karim Hamiami. Il est pilote instructeur à l’aéroclub d’Antibes. Il propose des baptêmes de l’air pour 150-200 €. En tant que journaliste, je suis privilégié : il va m’emmener avec son élève, Jérôme, pour découvrir les Alpes-Maritimes, vues du haut, durant une leçon de vol. Un vol d’une heure se profile.
Nous embarquons dans notre avion du jour : le F-GVAZ (c’est un peu la plaque d’immatriculation de l’avion). Il s’agit d’un Piper PA28, fraichement arrivé à l’aéroclub. Quatre places et la possibilité d’aller relativement loin.
Aux commandes, l’élève pilote Jérôme nous a fait décoller de Cannes-Mandelieu, survoler la partie nord des Alpes-Maritimes, avant de retourner faire un survol bas (presque un atterrissage mais sans toucher les roues) de l’aéroport de Nice, le troisième plus grand aéroport de France. Enfin, nous avons pu survoler les îles de Lérins, proches de Cannes, avant de retourner atterrir à l’aéroport de Cannes-Mandelieu.
Bien sûr, j’avais déjà eu l’occasion de m’envoler dans les airs avec de gros avions, dans le cadre de voyages et de déplacement. Ceci en Airbus 321 ou en Boeing 737 : 200 passagers à bord, plus de 40 tonnes et un vol de croisière à près de 6 km d’altitude, souvent au-dessus des nuages. Donc jamais en petit avion et jamais si proche du sol. C’est une sensation complètement différente !
Ce jour-là, j’ai explosé les compteurs de temps : les enrobés sont normalement limités à 1’00 maximum et je suis à 1’22 et 1’32… Ce fut avec la bénédiction de mon collègue matinalier, qui les a diffusés le dimanche matin. Voici ce que ç’a pu donner :
Le baptême de l’air : survoler les Alpes-Maritimes en Piper
Une vingtaine de stands pour le village de la fête de l’aviation
Piloter et voler : est-ce vraiment réservé aux riches ?