Depuis sa reprise par deux frères il y a 8 ans, le bar de l’U accueille chaque jour des centaines de personnes. Mais depuis la crise sanitaire, la situation s’est fortement dégradée. Conditions strictes, clients et confrères peu collaboratifs, le gérant nous raconte le quotidien actuel du célèbre bar bisontin.
Des conditions strictes, voici ce que déplore le gérant du bar de l’U. Places limitées, consommation debout interdites. “Le Covid a tout cassé”, explique l’homme.
« De fausses mesures préventives »
Et selon le gérant, la fermeture des bars n’est pas d’une grande utilité, et pourrait même accentuer la propagation du virus. “La fermeture des bars ne sert à rien car le virus continue à circuler partout. Et en fermant les bars, on incite les étudiants à se regrouper dans des appartements. Pour moi ce sont de fausses mesures préventives”, explique un des deux gérants du bar.
Déçu mais pas inquiet
Malgré la possible refermeture des bars, après l’annonce de la dégradation de la situation sanitaire dans la région, le gérant n’est pas inquiet. “Si on doit fermer, ça nous fendra le cœur. Mais on n’est pas comme les petits troquets qui sont sur le fil. Si on doit fermer, on le pourra. C’est pour certains confrères que ça va faire mal”, confie le gérant.
Une situation tendue
Ce que déplore le gérant, c’est le comportement des gens. Notamment un soir de la semaine dernière où la situation s’est fortement tendue dans son bar après qu’il ait demandé à un client de remettre son masque. “Le client croyait qu’on l’infantilisait. On a failli en venir aux mains”, regrette le gérant. “Ce n’est pas notre boulot de faire la police”.
Des concerts annulés
Fervent organisateur de concerts, le gérant nous fait part de ses inquiétudes quant à la reprise des activités. Il est certain que l’année 2020 tombe à l’eau “J’ai même un mail automatique qui dit que nous sommes désolés et que tous les concerts sont annulés en raison de la crise du Covid”. Le barman essaie tant bien que mal d’imaginer le futur et la date à laquelle les concerts reprendront. Les pronostics espérés annoncent avril/mai 2021, même s’il se considère pessimiste.